Dès sa nomination actée, Séraphin Moundounga a été reçu par le président Brice Clotaire Oligui Nguema au Palais Rénovation, scellant ainsi leur première rencontre officielle. Une audience à haute portée symbolique, qui marque l’ouverture d’un tandem exécutif au service d’un projet républicain assumé et recentré sur l’intérêt national.
Dans un échange sobre mais dense, le nouveau Vice-Président a salué la confiance placée en lui, affirmant son engagement total envers les institutions de la République et les attentes du peuple gabonais. Le chef de l’État, pour sa part, lui a transmis les lignes directrices qui baliseront son mandat, fondé sur une gouvernance resserrée et une exigence de résultats.
Ce retour aux affaires de Séraphin Moundounga, ancien ministre et juriste respecté, n’est pas anodin. Il s’inscrit dans une volonté claire d’Oligui Nguema : s’entourer de figures aguerries pour accélérer les réformes promises. La vice-présidence n’est pas ici une fonction honorifique, mais un levier stratégique au service d’une transition institutionnelle encadrée et crédible.
Le choix de Moundounga traduit également une recherche d’équilibre : entre stabilité juridique et ambition politique, entre loyauté institutionnelle et capacité d’initiative. Dans une République qui entend restaurer la confiance citoyenne, l’expérience prime, mais ne suffit pas. Il faudra aussi une implication sans faille dans l’exécution des priorités présidentielles.
Cette première audience donne ainsi le ton d’une gouvernance à deux voix, sans confusion des rôles mais avec une feuille de route commune. À Séraphin Moundounga revient la tâche de traduire les orientations présidentielles dans les faits, avec constance et clarté. L’heure est à la mobilisation discrète mais efficace, dans un moment où chaque acte compte pour inscrire la nouvelle République dans la durée.
