Dans une interview accordée au quotidien L’Union, l’épouse d’Ali Bongo Ondimba est très largement revenu sur l’inauguration du Centre d’Accueil Gabon Egalité et ses principales missions. Un outil qui changera indéniablement la situation des femmes victimes de violences ainsi que celle des enfants.
« Au Gabon, nous faisons en sorte que les droits soient mieux respectés, que toutes les formes de violence régressent. Plus spécifiquement, en matière de lutte contre les violences faites aux femmes, le droit a énormément progressé. Les réformes législatives successives visent à prévenir ces violences en les dissuadant et à les sanctionner très sévèrement quand elles se produisent. Mais la réponse pénale, si elle est nécessaire, ne peut pas être la seule, ni même la principale. Il faut également et surtout s’occuper des victimes. Ce dont celles-ci ont besoin, c’est d’être accompagnées, y compris sur les plans psychologique, social et économique. En ce domaine, il faut se doter d’outils efficaces. C’est cette logique qui a présidé à la création du Centre Gabon Egalité. »
Et de rajouter pour étayer son propos dans ce noble combat pour la prise en charge des victimes de violences : « Pouvant héberger jusqu’à 90 victimes et 60 enfants, le Centre « Gabon Égalité » est placé sous la tutelle du Ministère de la Santé et des Affaires Sociales mais d’autres ministères interviennent pour la mise à disposition de certains services aux personnes victimes de violences.
Le Centre a 4 vocations principales. Il se veut tout d’abord un lieu d’écoute pour les personnes victimes de violences. Il est également un lieu d’accueil, offrant un hébergement d’urgence pour les femmes en danger, et un hébergement plus long pour les femmes en réinsertion. Par ailleurs, avec la clinique juridique organisée par les agents de police du Ministère de l’Intérieur et les conseillers juridiques du Ministère de la Justice, le Centre propose aux victimes un soutien multiforme lors du dépôt de plainte, et les accompagne ensuite dans la préparation de leur projet de vie.
Enfin, le Centre prépare les femmes à leur réinsertion à travers un programme de formation en collaboration avec la société civile et des organismes internationaux, ce qui leur permet de participer à des activités génératrices de revenus, et de bénéficier d’un suivi post-formation.«