Désirey Minko, photographe de renom et voix influente sur les réseaux sociaux, n’a pas mâché ses mots en s’adressant à Daniel Mengara, ce politicien de retour des États-Unis après de longues années d’absence. Depuis son retour au Gabon, Mengara a fait une entrée remarquée à la Cour Constitutionnelle, prétendant contester la désignation du Général Oligui Nguema comme président de la Transition. Mais pour le photo-reporter, cette démarche n’est rien de plus qu’une nouvelle tentative stérile de semer la discorde.
Pour Monsieur Minko, le retour de Sieur Mengara ne se distingue en rien par une volonté d’apporter du concret au développement du pays. Au contraire, il dénonce un homme qui, après des décennies passées loin des réalités gabonaises, revient seulement pour raviver des querelles politiques sans lendemain. « Les autres diasporas rentrent avec des projets de développement. Vous, c’est pour nous ramener dans des querelles politiques improductives ? » s’interroge-t-il, traduisant le sentiment de nombreux Gabonais lassés par les disputes stériles.
ce professionnel de la photographie et fin observateur de la vie politique national ne s’arrête pas là. Il rappelle avec virulence que les militaires ont pris de grands risques pour libérer le Gabon de la famille au pouvoir, un objectif que Mengara a toujours poursuivi de loin, bien à l’abri aux États-Unis. « Ta branche militaire ‘Le Mamba’, tout aussi virtuelle et invisible que toi-même au Gabon, n’a rien pu faire. Le Général et le CTRI ont réussi là où tu as brillamment échoué », assène-t-il, soulignant l’échec de Mengara à incarner un véritable leadership.
Le photographe n’hésite pas à piquer là où ça fait mal. Selon lui, après tant d’années d’inaction, Mengara revient au pays les mains vides, sans réel plan d’action. « Après des décennies, tu rentres au pays avec ta clique, les bras ballants, juste pour te pavaner avec de la paperasse et la grosse tchatche stérile », ironise M. Minko, mettant en lumière l’incohérence entre les ambitions affichées de Mengara et ses actions réelles.
Désirey Minko conclut avec une note de sarcasme à peine voilée, se demandant pourquoi les militaires n’ont pas été plus durs avec ceux qui, comme Daniel Mengara, semblent davantage préoccupés par leur propre gloire que par le bien-être du Gabon. « Les militaires sont même gentils avec vous », signe-t-il, un rappel cinglant des enjeux réels auxquels le pays fait face et des attentes des Gabonais envers ceux qui prétendent les représenter.