Ce mardi 24 janvier 2023, alors qu’il faisait sa déclaration de politique générale devant les députés conformément à l’article 28 de la Constitution, le chef du gouvernement nommé le 09 Janvier dernier a été interpellé par l’élue PSD à la chambre basse du Parlement concernant la détention du leader de Dynamique Unitaire. Et celle-ci a une droit à une réponse sans détour d’Alain-Claude Bilie-By-Nze.
« Non, il n’y a pas au Gabon des prisonniers politiques. Il y a au Gabon des politiciens qui ont posé des actes répréhensibles et qui par rapport à ces actes font l’objet de poursuites judiciaires. Et sur cette tribune en tant que Chef du gouvernement il ne me revient pas de rentrer dans les détails parce que, comme vous le savez, et vous avez voté cette constitution il y a la sépareration des pouvoirs. L’affaire est entre les mains de la justice et on en dira pas davantage. » a répondu le premier ministre.
« Mais en revanche, il est bon que les gabonais sachent que le monsieur que vous avez évoqué si il a fait l’objet d’une radiation c’est pour absence prolongée et constatée des salles de classe. Depuis 2016 il ne faisait plus cours à l’USTM. C’est un fait. Il faut que les gens le sachent. » a rajouté le chef du gouvernement pour éclairer la lanterne de l’opinion au sujet de la radiation des effectifs de la fonction publique de Jean Remy Yama.
Cette séquence a donc donné l’occasion à Alain-Claude Bilie-By-Nze de remettre les points sur les « i » et surtout de faire en sorte que les acteurs politiques de l’opposition, adeptes de populisme, arrêtent de surfer sur l’affaire Jean Remy Yama pour instrumentaliser l’opinion.