Dans un contexte de redéploiement stratégique de la Francophonie sur la scène internationale, Michel Xavier Biang, diplomate chevronné du Gabon, prend la tête de la Représentation permanente de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) auprès des Nations Unies à New York. Ce choix, qui récompense un parcours d’excellence, reflète à la fois la reconnaissance de ses compétences et l’activisme diplomatique du Chef de l’État gabonais, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema.
Michel Xavier Biang dispose d’une carrière riche et variée au service de la diplomatie gabonaise. Avant son affectation à l’OIF, il occupait depuis 2017 le poste d’ambassadeur permanent du Gabon aux Nations Unies. Il avait préalablement représenté son pays en République démocratique du Congo, avec une compétence étendue à plusieurs pays des Grands Lacs, et joué un rôle clé dans des dossiers d’importance régionale.
Son expertise ne se limite pas à la diplomatie traditionnelle. Il a occupé plusieurs postes stratégiques au sein de l’administration gabonaise, notamment comme directeur des affaires juridiques de l’aviation civile et haut fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères. Son expérience aux Nations Unies remonte à sa participation, en tant que conseiller, à la 59e session de l’Assemblée générale. Il a également été impliqué dans la gestion du litige maritime entre le Gabon et la Guinée équatoriale sur l’île de Mbanié.
Sur le plan académique, il est titulaire de diplômes prestigieux, dont une maîtrise en droit international de l’Université Laval au Canada et une autre en droit public obtenue à Libreville. Il est également diplômé en diplomatie de l’École nationale d’administration (ENA) du Gabon, un cursus qui a consolidé ses compétences en relations internationales.
Son accession à la tête de la Représentation permanente de l’OIF à New York s’inscrit dans la stratégie d’expansion et de rayonnement de l’organisation, qui dispose de quatre antennes internationales et de neuf bureaux régionaux. Cette nomination illustre non seulement la reconnaissance du savoir-faire gabonais, mais aussi la volonté de Libreville d’affirmer son influence sur les enjeux du multilatéralisme, de la paix et de la coopération francophone à l’échelle mondiale.
