Le Gabon franchit une nouvelle étape vers la transparence en annonçant la publication prochaine de ses contrats pétroliers, miniers et forestiers. Mercredi 10 juillet, le ministre du Pétrole, Marcel Abeke, et son collègue de l’Économie, Mays Mouissi, ont révélé cette décision, prise sous l’instruction du président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguéma.
Jusqu’à présent, ces contrats étaient entourés de mystère, suscitant méfiance et spéculations. En les rendant publics, le gouvernement gabonais espère instaurer une nouvelle ère de transparence dans la gestion des ressources naturelles. « Cette initiative vise à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions et à garantir des conditions de négociation équilibrées avec les entreprises », ont expliqué les ministres lors de la conférence de presse.
La transparence ne se limite pas à la simple publication des documents. Lors de la réunion préparatoire, il a été décidé que chaque contrat publié serait accompagné de mesures spécifiques pour en garantir l’accessibilité et la compréhension par le grand public. Des explications détaillées et des résumés simplifiés seront mis à disposition pour éviter tout jargon technique complexe.
Cette initiative marque un tournant significatif dans la gouvernance du pays. En levant le voile sur des informations jadis confidentielles, le gouvernement souhaite démontrer son engagement envers la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. Ce geste symbolise une volonté claire de rompre avec les pratiques opaques du passé.
La publication de ces contrats devrait également encourager une participation plus active des citoyens dans les affaires publiques. En étant mieux informée, la population pourra exercer une surveillance accrue sur les décisions gouvernementales et les opérations des entreprises impliquées dans l’exploitation des ressources nationales.
En conclusion, cette démarche ambitieuse du Gabon s’inscrit pleinement dans les principes de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), renforçant ainsi la position du pays sur la scène internationale. Les semaines à venir seront déterminantes pour observer l’impact réel de cette politique de transparence sur la société gabonaise et son développement économique.