C’est à Sharm El-Sheikh en République Arabe d’Egypte, où le président de la République, Ali Bongo Ondimba, prenait part à la 27ème Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP 27), à l’instar de plusieurs Chefs d’Etat, membres de gouvernement, négociateurs et membres de la société civile, qu’il a annoncé la ci-organisation avec la France d’un sommet à Libreville.
« Le Gabon, la France et d’autres vont agir ensemble pour le climat et la biodiversité dans le cadre d’un « Partenariat pour la conservation positive« .
Nos deux pays co-organiseront un sommet à Libreville en mars. » a-t-il indiqué sur son compte Facebook. En effet, le Gabon a ces derniers mois, beaucoup plus que par le passé, suscité un intérêt certain de la part du principaux dirigeants du monde pour sa politique de préservation de la planète.
Les intérêts français menacés au Gabon ?
En réalité, selon un diplomate, il faut voir bien au-delà du simple volet environnemental. La France semble véritablement avoir perdu pied dans le pays. En juin dernier, le Gabon a officiellement intégré le Commonwealth.
En offrant de co-organiser un sommet à Libreville avec les autorités de notre pays, le président Emmanuel Macron, qui a pris le soin de ne point visiter un pays d’Afrique Centrale au cours de son premier mandat, veut montrer que la France soutient le Gabon et toutes les initiatives prises à ce jour pour sauver la planète et garantir la paix dans le monde.
