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dimanche, février 16, 2025

Le Gabon veut mettre en place un mécanisme de contrôle de la gestion des espèces exploitées dans nos forêts

En collaboration avec les universités partenaires, l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) du Gabon organise du 5 au 9 décembre 2022, un atelier de révision des statuts de conservation de 21 espèces ligneuses exploitées dans la sous-région. Cette grande messe devrait conduire à la mise en place d’un mécanisme de contrôle pour une meilleure gestion des espèces exploitées des forêts du Gabon et de l’Afrique centrale.

La liste de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) sur les bois tropicaux devrait d’après les experts être actualisée. « Les bois tropicaux ont une mauvaise publicité à l’international. Ce qui n’est pas justifié et qui s’est traduit par l’inscription de certaines espèces commerciales, les acajous, Doussié et le Padouk en annexe 2 de la CITES. Ça veut dire que dorénavant, l’exploitation de ces espèces va être réglementée », a expliqué, un éminent enseignant en foresterie tropicale et chercheur à l’Université de Liège en Belgique, le professeur Jean Louis Doucet. Selon lui, c’est rajouter des contraintes supplémentaires envers les pays du Sud. « Ces contraintes sont justifiées quand des espèces sont réellement menacées, mais pour les espèces comme le Padouk, le Doussié ou autre qui ne sont pas menacées du tout, cette inscription ne se justifie certainement pas », a-t-il précisé.

Les participants examineront dans le détail la liste de la CITES d’essences forestières exploitées au Gabon et en Afrique centrale. « Le Gabon aujourd’hui s’est engagé à certifier l’exploitation forestière et la partie de la certification passe par le classement et la valorisation de certaines espèces. Et ces espèces connues au Gabon comme le Padouk, le Doussié et d’autres sont des espèces réclamées par la communauté internationale pour leur traçabilité en termes d’exploitation », a indiqué le Secrétaire Exécutif de l’ANPN, Christian Tchemambela,.

Selon nos sources, il sera question pour les spécialistes nationaux et internationaux de vérifier sur la base des informations mises à leur disposition si les espèces exploitées au Gabon, les particulier, les 21 qui sont répertoriées le sont de manière durable.

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