Ce mercredi 24 janvier 2023, le premier ministre était face aux députés conformément à l’article 28 de la Constitution pour faire sa déclaration de politique générale. S’il a été plébiscité à 91%, Alain-Claude Bilie-By-Nze a fait une présentation réaliste, pragmatique, patriotique et axé sur les besoins réels des gabonais.
Mais c’est surtout la phase des questions réponses qui a cristallisé les attentions. Les élus qui ont tenté d’avoir leur quart de gloire en ont pris pour leur grade avec l’art et la manière. C’est avec finesse et maestria que le chef du Gouvernement a fait la leçon et parfois une piqure de rappel à des pseudo-opposants.
Quelques unes des interventions du premier ministre qui a cloué sur leur siège certains députés qui ont avoir été admiratifs devant la verve de l’actuel locataire du 02 décembre 2023.
« Si vous n’arrivez pas à obtenir une majorité à l’Assemblée nationale c’est que vous n’arrivez pas à convaincre les Gabonaises et Gabonais de voter pour vous. Ils sont libres de leurs choix. »
« L’alternance n’est pas une obligation constitutionnelle, l’alternance est une possibilité. Le fait d’être réélu n’est pas anti-démocratique. Certains d’entre vous sont réélus.(..) il n’est pas vrai de faire croire aux Gabonaises et Gabonais que le fait qu’il n’ait pas d’Alternance dans ce pays veut dire qu’il n y a pas de démocratie. On est réélu parce que le peuple l’a voulu. »
« Il ne faut pas réduire le rêve de la jeunesse (gabonaise) à vos propres ambitions. La jeunesse Gabonaise a besoin d’avoir un rêve et elle a en face d’elle un gouvernement qui tient à ce que ce rêve se réalise en investissant massivement dans l’éducation et la formation. »
« Peut-être qu’effectivement tout n’a pas été bien fait, mais nous n’avons pas prétendu en venant sur cette tribune que le Gabon s’était transformé en paradis en quatorze ans. On ne peut pas non plus dire que depuis quatorze ans rien n’a été fait, surtout lors qu’on été directeur de cabinet du président de la République, ministre de la République, vice-président de la République. »
« Si vous n’arrivez pas à obtenir une majorité à l’Assemblée nationale c’est que vous n’arrivez pas à convaincre les Gabonaises et Gabonais de voter pour vous. Ils sont libres de leurs choix. »
« Notre pays souffre du fait que celui qui perd n’accepte pas d’avoir perdu. Il pense qu’il a gagné du simple fait qu’il a dénoncé. Mais c’est le peuple qui choisit. »
« Nous avons mis un point d’honneur à ne pas prendre d’engagement que nous pourrons pas tenir. »
« S’il n y avait pas eu à Lambaréné le cas du masque Galoa, peut-être que l’honorable Akouré serait encore aujourd’hui maire (PDG) de Lambaréné. »