Alors que certains confrères, déjà sûrs de ne pas faire partie des bénéficiaires se sont lancés dans une diatribe à l’endroit d’un des proches collaborateurs comme étant à l’origine de leur situation, Pascal Houangni Ambourouet est monté au créneau pour les rappeler à l’ordre et les mettre en garde.
A en croire nos confrères, les infox relayés par eux auraient pour sources des agents de la Présidence de la République, mais en réalité, ces informations seraient en réalité parties des couloirs du ministère de la Communication. Et qui leur a valu le désaveu de Pascal Houangni Ambourouet.
Il n’y aucune velléité de vengeance d’où qu’elle vienne, mais purement et simplement du respect l’exigence d’un quitus fiscal pourtant fixé par le Code de la communication du 19 août 2016 serait acte de vengeance contre elle.
C’est bien connu, au Gabon, une certaine presse a décidé de faire fi a « liberté et l’indépendance ». Elle se vend au service du plus offrant. Ainsi, à quelques mois des élections présidentielles, ces confrères qui ternissent l’image de notre profession rappellent leurs appétits mercantiles et dans l’optique de voir leurs ambitions se matérialiser, ils voient des responsables de leur misère partout.
Ces derniers aiment à s’ériger en donneurs de leçons mais rechignent à assurer et régler leurs charges sociales mais aussi fiscales. Comment des rédactions qui ne paient aucun impôt, aucune charge sociale aux organismes compétents (CNSS et CNAMGS), qui ne déclarent aucun salarié, veulent-elles être éligibles aux subventions publiques ?
Mieux, la carte de presse qui est distribué au gré des chantages exercés, le civisme fiscal devrait être la preuve du sérieux d’une entreprise de presse, bien que les confrères ne veuillent bien l’admettre.
Sous le couvert d’être membre d’une certaine organisation patronale et la peur qu’elle inspirerait à tort à certaines autorités leur confère, cette presse avec un réel mépris se permet donner des leçons de communication publique aux personnes choix pour exercer cette lourde fonction. La simple lecture de leur ligne éditoriale dévoile clairement à quel point, ils se répandent en injures envers les institutions, du chef de l’Etat en passant par les membres du Gouvernement. Il se permettent même d’user de chantage aux responsables publics qui leur sont réfractaires, toutefois, ils osent faire croire aux gens qu’ils sont blancs comme neige.
A croire que la meilleure communication publique consiste à arroser les patrons de médias pour chanter ses louanges. D’ailleurs les révélations faites par l’ancien porte-parole de la Présidence de la République lors de son procès ont révélé l’envers de toute cette chienlit qui avait fini par devenir une norme. Depuis, le robinet a été fermé et c’est tout l’origine de cette animosité envers les actuels communicants publics.