Elle est à la première femme à occuper le poste de maire de la commune de Libreville et de chef du gouvernement. Rose Christiane Ossouka Raponda dirige avec rigueur, doigté, exigence dans le travail et loyauté envers le Chef de l’Etat, tout en ayant recours à toutes les intelligences dont regorge notre pays. Dans son management, le clanisme et le sectarisme n’y ont pas leur place. Tous les gabonais doivent être acteurs de la transformation de notre pays.
Femme de caractère et résolument engagée à bien travailler, tout en maintenant le dialogue et en promouvant exclusivement sur la base du mérite, l’actuel chef du gouvernement ne s’est pas fait que des amis. Réputée pour sa rigueur, après son mémorable passage à la tête de l’Hôtel de ville de Libreville, Rose Christiane Ossouka Raponda attacha du prix à ramener une orthodoxie financière au sein de cette institution. A son départ en 2019, elle accomplira l’exploit de la laisser en situation de sur-liquidité. Une première dans l’histoire de l’Hôtel de Libreville.
Aujourd’hui, en sa qualité de premier ministre, il faut bien reconnaître qu’elle n’est animée que par la volonté de donner corps aux engagements de celui qui a placé sa confiance en elle, en la nommant à ce niveau de responsabilité. Cependant, son dynamisme et semblent déranger ceux dont le projet reste d’empêcher l’aboutissement de l’action du Chef de l’Etat. Conscient de cet état de fait, ce dernier ne cesse de la conforter en lui renouvelant sa confiance, déjouant ainsi tous leurs pronostics. Et pour cause Rose Ossouka Raponda apparaît indubitablement comme la carte-maîtresse d’Ali Bongo. Femme de poigne et économiste chevronnée, elle a réussi à remettre l’économie gabonaise sur les rails à tels point que les institutions financières tablent sur une croissance positive et des perspectives encourageantes pour 2023. Ce qui enrage encore plus les empêcheurs de tourner en rond ont échoué.
Notons que si elle est aussi régulièrement l’objet de critiques et indexée pour les retards enregistrées dans la matérialisation ou encore l’exécution de l’action gouvernementale, il faut souligner à toutes fins utiles que le rôle d’un premier ministre consiste principalement à coordonner l’action gouvernementale. A moins de vouloir la substituer à Dieu, il appartient aux différents ministères sectoriels qui sont en charge de traduire la vision du chef de l’Etat en actes sur le terrain.
