Le gouvernement gabonais a enfin brisé le silence face aux attaques répétées d’Alain-Claude Bilie-By-Nze, ancien Premier ministre et aujourd’hui, critique acerbe du régime en place. C’est Laurence Ndong, ministre de la Communication et des Médias, qui a relevé ce défi lors de son passage sur RFI, dans l’émission « Le Grand Invité d’Afrique », le 3 septembre 2024. Devant les auditeurs, la porte-parole du gouvernement, sous la conduite de Raymond Ndong Sima, a démontré une fermeté tranquille et une maîtrise de la situation.
Laurence Ndong, originaire de Kango dans l’Estuaire du Gabon, a mené cet entretien avec aplomb. Bien que l’exercice fût périlleux, elle a su se montrer à la hauteur. En effet, son intervention était attendue, d’autant plus que le président Brice Clotaire Oligui Nguema avait exprimé son mécontentement face à l’hésitation de certains à répondre de manière factuelle aux critiques de Bilie-By-Nze, qui s’est découvert une âme d’opposant suite au « Coup de la Libération ».
Face aux questions incisives du journaliste de RFI, Laurence Ndong n’a pas flanché. Elle a abordé sans détour les sujets brûlants : le bilan de la première année de transition, le projet de Constitution, le référendum à venir, ainsi que les critiques virulentes de l’ancien Premier ministre du régime déchu. La ministre a fait preuve d’une remarquable capacité à esquiver les pièges tendus, tout en clarifiant les positions du gouvernement.
C’est sur les attaques spécifiques d’Alain-Claude Bilie-By-Nze que l’attention était particulièrement focalisée. Ancien pilier d’un régime désormais rejeté par une grande partie de la population, Bilie-By-Nze n’a pas épargné ses anciens collègues. Pourtant, Laurence Ndong a répondu avec une précision chirurgicale, évitant soigneusement les écueils du débat.
La ministre a souligné que, dans le contexte actuel, l’ancien Premier ministre ferait mieux de reconnaître les succès de la transition. Selon elle, au lieu de critiquer, Bilie-By-Nze devrait saluer les efforts du Comité de Transition et de Restauration des Institutions (CTRI) et du président Oligui Nguema, qui ont su mener à bien des projets laissés en suspens sous l’ancien régime, souvent en raison de détournements de fonds.
En fin de compte, Laurence Ndong a prouvé qu’elle n’était pas seulement une simple porte-parole, mais une véritable défenseuse des actions du gouvernement. Face aux attaques de l’ancien Premier ministre, elle a rappelé que la transition était sur la bonne voie, avec des résultats tangibles, et que les Gabonais peuvent désormais espérer un avenir meilleur sous la direction du président Oligui Nguema.
