Le président du rassemblement pour la modernité a organisé ce week-end, le premier congrès de sa formation, qui s’inscrit dans l’opposition. D’ailleurs ce concret pour lequel il aurait souhaité voir Jean Ping a été l’occasion de frustrer Paulette Missambo qui lui refuses son soutien au profit de Paul-Marie Gondjout.
Que l’on soit de l’opposition ou de la majorité, le premier congrès du RPM annoncé en grande pompe a accouché d’une souris. Ce n’est un secret pour personne et il ne s’en cache pas, Alexandre Barro Chambrier veut et compte été le champion fe l’opposition en 2023.
Le leader de la CNR lui ayant déjà décliné son soutien, Barro Chambrier n’a pas dit son dernier mot. Son congrès organisé le week-end dernier avait pour but de lui dresser une couronne, une rampe de lancement vers 2023, mais insuffisante pour convaincre les plus avisés.
Pour Aristide, militant de l’Union Nationale, il aurait fallu qu’« Alexandre Barro Chambrier ait un concurrent pour que son choix ait plus de crédit. J’avoue que je reste sur ma faim. »
Pascal Nguema Ondo, membre de la Majorité, tout sourire, rétorque : « Les opposants font rire. Ils se plaisent à critiquer le PDG où le candidat naturel est le président de la République. Mais eux de leur côté organisent des simulacres de congrès pour paraître plus démocrates. Le RPM est tout bonnement ridicule. »
Pour plusieurs témoins, Paulette Missambo s’est sentie gênée aux entournures d’avoir été mêlée à cette opération de Com orchestrée par Alexandre Barro Chambrier pour paraître le mieux à même de représenter l’opposition face au PDG et ses alliés en 2023.