La capitale gabonaise pourrait bientôt être plongée dans le noir complet. La société britannique Aggreko, fournisseur crucial d’énergie pour Libreville, brandit une menace lourde de conséquences : si sa créance de 15 milliards de FCFA n’est pas réglée d’ici le 21 août, elle cessera définitivement ses opérations, coupant ainsi l’électricité à des millions de citoyens.
Ces dernières semaines, les habitants du Grand Libreville ont commencé à ressentir les premiers signes de cette crise avec le retour des délestages électriques intempestifs. Cette situation, déjà préoccupante, pourrait prendre une tournure catastrophique si la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) ne parvient pas à trouver une solution rapide à cette dette colossale.
Le partenariat entre la SEEG et Aggreko, qui date de plusieurs années, traverse une période de turbulences sans précédent. Malgré les engagements répétés de la SEEG à honorer ses dettes, la situation financière de l’entreprise semble empirer, avec une dette qui a explosé en l’espace de 11 mois. De son côté, Aggreko dénonce la lenteur et le manque de volonté de son partenaire gabonais à respecter ses obligations financières, évoquant des promesses non tenues et des paiements sporadiques.
L’ultimatum d’Aggreko fait planer une ombre inquiétante sur l’avenir de la distribution électrique à Libreville. Les répercussions d’une telle coupure pourraient être désastreuses, non seulement pour les résidents, mais aussi pour l’économie locale. Les secteurs vitaux tels que la santé, l’industrie et le commerce risquent d’être paralysés, aggravant ainsi une situation économique déjà fragile.
À mesure que l’échéance du 21 août approche, l’inquiétude monte au sein de la population. Face à cette situation critique, une solution rapide et efficace s’impose pour éviter un scénario catastrophe qui pourrait plonger Libreville dans une crise énergétique sans précédent.
