Le Gabon se dote de nouveaux atouts dans le ciel. Avec l’acquisition récente de deux avions, un Gulfstream G550 et un Embraer E145, le gouvernement gabonais prend un virage stratégique pour optimiser les déplacements du Président Brice Clotaire Oligui Nguema et de son équipe. Ces achats, loin d’être un simple luxe, incarnent une volonté ferme de réduire les coûts faramineux liés à la location d’avions pour les missions officielles.
Jusqu’à présent, les voyages du Chef de l’État se faisaient à bord d’un Airbus A320 VIP loué auprès de Liza Transport International, une compagnie burkinabé. Mais cette solution, bien que pratique, pesait lourd sur les finances publiques, avec des dépenses de plusieurs milliards de FCFA chaque année. En investissant dans sa propre flotte, le Gabon entend ainsi libérer des ressources essentielles et renforcer son autonomie en matière de transport aérien.
Ces acquisitions s’inscrivent dans une politique plus large de redressement économique menée par le Président Oligui Nguema. Elles symbolisent un engagement clair : celui de réformer les comptes publics et d’éliminer les dépenses inutiles. L’objectif est de bâtir une gestion des actifs de l’État plus efficace et plus moderne, en privilégiant la propriété à la location.
Parallèlement à ces nouvelles acquisitions, l’avion présidentiel, cloué au sol depuis l’année dernière en raison de factures impayées, a été remis en service. Cette décision témoigne de la détermination du Président à restaurer la souveraineté du Gabon dans la gestion de ses moyens de transport, tout en mettant un terme à la dépendance vis-à-vis des prestataires étrangers.
Les implications de cette stratégie sont claires : moins de dépenses inutiles et plus de contrôle sur les ressources nationales. Pour le Gabon, c’est une véritable renaissance de la gestion publique qui prend son envol, avec une vision tournée vers l’efficacité et la souveraineté.
L’acquisition de ces deux avions marque donc le début d’une nouvelle ère, où chaque décision est guidée par un souci de rationalisation et de souveraineté. Le message est clair : le Gabon prend son avenir en main, en s’assurant que chaque franc dépensé profite avant tout au développement du pays.
