Réputé pour l’engagement sans failles du Chef de l’Etat Son Excellence Ali Bongo Ondimba pour la préservation de la nature et du climat, le Gabon accueille aussi une faune extrêmement diversifiée, dont les gorilles des plaines, une espèce menacée.
Résidant dans les forêts tropicales du Congo, du Gabon, du Cameroun, notamment dans le parc naturel de Loango à quelques heures de Port-Gentil ainsi que les gorilles des plaines de l’Ouest (Gorilla gorilla gorilla) ne bénéficient de l’attention de la communauté scientifique que depuis la fin des années 1990. Au cœur d’une étude parue dans le Figaro, plusieurs des individus ont accueilli à leurs côtés une équipe de spéciale qui comprenait Shelly Masi, une scientifique reconnue qui étudie cette espèce depuis près de 22 ans.
« Un groupe de gorilles de montagne s’habitue à la présence de l’homme en deux ans en moyenne, contre sept ou huit ans pour ceux des plaines de l’Ouest », précise la primatologue du MNHN mais à leurs expertises et celle de leurs guides, ils sont parvenus à les approcher « nous avons commencé à habituer le groupe Atananga à temps plein vers 2011. Ils ont été considérés comme “habitués” en 2016, lorsque nous y avons commencé le tourisme ». Vivant plusieurs dizaines d’années (une trentaine pour les mâles et près de 40 ans pour les femelles) les gorilles des plaines doivent survivre à 2 prédateurs implacables l’homme et le léopard. Leurs petits étant régulièrement capturés pour être vendu dans des zoos privés en Russie ou en Chine.
Se nourrissant une grande partie de la journée (près de 6 heures), ils peuvent consommer jusqu’à 25 kilos de végétation par jours, dont 10 % de noix.
Malgré les difficultés rencontrées par les scientifiques pour les observer (plusieurs de marche, équipements pas toujours adaptés au milieu) ils ont pu apprendre énormément lors de ces travaux notamment que « Les gorilles de l’Ouest n’interagissent pas autant entre eux que les gorilles de montagne.» mais aussi que parmi les maux qu’ils doivent endurer chaque jour, on peut ajouter les maladies, le braconnage pour la viande de brousse. Bien classée dans ces défis, la destruction de leur habitat constitue des risques majeurs pour la principale population de gorilles au monde qui se réduit en moyenne de 3 % par an. Ainsi, parmi le groupe observé, 6 membres sont décédés entre 2009 et 2017, passant de 16 à 10 dans cette période.