Le projet de loi de finances 2023, en examen depuis octobre dernier, a été adopté à l’Assemblée nationale ce mercredi 23 novembre. La ministre du budget et des comptes publics a très largement défendu ce projet de loi.
Le « budget » de l’État pour le prochain exercice a été arrêté en équilibre en ressources et en charges à 3 295,6 milliards de FCFA soit une évolution de 306,7 milliards de FCFA.
Cette hausse s’explique selon l’exposé des motifs du gouvernement par la volonté d’améliorer les conditions de vie des Gabonais. L’essentiel de dépenses sera consacré à l’exécution des projets prioritaires dans différents secteurs. A savoir, la santé et le social (23,8 milliards de FCFA) ; l’éducation, l’emploi et de la formation professionnelle (24,4 milliards de FCFA) ; l’agriculture, l’élevage et la pêche (12,4 milliards de FCFA) ou encore les infrastructures et les transports (96,7 milliards FCFA).
Par ailleurs, à l’issue de cette adoption, le président de l’Assemblée nationale Faustin Boukoubi a recommandé au Gouvernement « la création d’un compte d’affectation spéciale spécifique à l’entretien du patrimoine routier de l’État », de même que « la limitation de la pratique excessive des exonérations consenties à certaines entreprises ».
Le projet de loi de Finances pour 2023 va par la suite être examiné par le Sénat. S’i les élus de la chambre haute du Parlement n’y apporte aucun amendement, le président de la République pourra promulguer la loi de finances 2023. Et, cette promulgation doit intervenir, quoiqu’il advienne avant le 31 décembre 2022 conformément aux dispositions de la Constitution de la République Gabonaise.