Tout juste deux mois après la signature d’une convention de recherche entre l’Etat gouvernement gabonais et Fortescue Metals Group, l’entreprise a, officiellement, lancé ce dimanche 16 octobre à Makokou, la phase exploratoire du gisement de fer de Belinga. Celle-ci qui devrait durer 3 ans et coûter environ de 60 milliards de FCFA à l’entreprise australienne Fortescue Metals Group.
Après plusieurs tentatives qui n’ont pas abouti, les choses sérieuses peuvent enfin démarrer sur le terrain. Le week-end écoulé dernier, la province de l’Ogooué-Ivindo a abrité le lancement officiel de la phase d’exploration de cet important gisement de fer de Belinga. La cérémonie a vu la présence du vice-Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, du ministre des Mines Elvis Ossindji ainsi que d’autres membres du gouvernement ce dimanche 16 octobre à Makokou.
« Cet événement marque la concrétisation d’un projet historique qui illustre l’engagement du chef de l’État pour la diversification de l’économie, le développement de la région et la création d’emplois », indique-t-on au Conseil national de coordination et de suivi du Plan d’accélération de la transformation (PAT).
Les notables du chef-lieu de l’Ogooué-Ivindo y étaient également présent. Cette cérémonie de lancement officiel de l’activité d’exploration intervient après la signature de la convention de recherche effectuée, le 19 août 2022, entre Fortescue Metals Group et son partenaire Africa Transformation and Industrialization Fund et l’État gabonais qui, pour l’occasion, était représenté par les ministres de l’Économie et des Mines. Cette phase d’exploration devrait courir sur 3 ans, si l’on s’en tient aux prévisions de l’entreprise australienne. Ladite phase devrait lui coûter 59,4 milliards de FCFA. La première partie de cette phase exploratoire consistera essentiellement à réaliser une étude de faisabilité et une évaluation des solutions logistiques nécessaires à la conduite du projet.
Le ministre des mines, Elvis Ossindji, s’était personnellement impliqué et avait démontré toute sa détermination à faire en sorte que ce projet cher au chef de l’Etat voit le jour. En effet, il a ouvert les négociations avec le groupement Fortescue/ ATIF. Ce qui a abouti à la signature d’une convention d’exploration le 19 août 2022. La mise en route de cette mine permettra la création de nombreux emplois directs et indirects. Ce qui revêt donc une importance capitale pour l’économie gabonaise.
