Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, Pr Hervé Ndoume Essingone, a révélé ce samedi 6 juillet la nouvelle cartographie des offres de formation et des capacités d’accueil des établissements d’enseignement supérieur pour l’année académique 2024-2025. Cette initiative marque une étape clé vers la diversification des opportunités d’études et l’amélioration de la qualité de l’enseignement.
Avec 22 308 nouveaux bacheliers cette année, les établissements publics sont prêts à accueillir 16 215 étudiants, affichant un taux d’absorption de 72,68%. La capacité d’accueil est renforcée par l’ouverture de trois nouveaux établissements : le Centre Universitaire de Koulamoutou (CUDEK), la Faculté de Médecine de l’USTM, et la Faculté des Sciences de l’UOB. Ces nouvelles institutions offriront un éventail de filières allant des sciences humaines et économiques aux sciences de la santé et exactes.
« Nous voulons rassurer les étudiants sur la qualité des études au Gabon et faire du pays leur première destination après le baccalauréat. C’est vers ce retour que nous nous orientons », a déclaré le Pr Hervé Ndoume Essingone. Cette déclaration souligne l’ambition de redéfinir l’éducation supérieure au Gabon, en insistant sur le fait que les étudiants peuvent recevoir une éducation de qualité sans quitter leur pays.
L’alignement des formations sur les besoins socio-économiques du Gabon est une priorité. Le ministre a souligné l’importance de préparer les étudiants à un marché du travail en constante évolution, en intégrant des compétences adaptées aux réalités économiques locales. Cette approche vise à garantir que les diplômés soient immédiatement opérationnels et compétitifs sur le marché du travail.
L’inclusivité est également au cœur de cette nouvelle cartographie. Les personnes à mobilité réduite bénéficient de parcours adaptés, avec une forte orientation vers les formations numériques. Cette initiative démontre l’engagement du ministère à rendre l’éducation accessible à tous, sans discrimination.
La création de nouveaux établissements appelle à une augmentation du nombre d’enseignants-chercheurs. Lors des assises des recteurs à Masuku, le Pr Hervé Ndoume Essingone et les responsables universitaires ont proposé de réaffecter certains enseignants des grandes universités aux nouvelles facultés. Par exemple, les enseignants-chercheurs de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) seront sollicités pour donner des cours à la nouvelle faculté de médecine de l’USTM, assurant ainsi une répartition optimale des ressources humaines.
Cette cartographie innovante et ambitieuse marque un tournant dans l’enseignement supérieur gabonais, promettant une éducation de qualité, diversifiée et inclusive, parfaitement alignée avec les besoins de la nation.
