Une innovation à mettre à l’actif de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA) et du cabinet Advance-IT . Le contrat matérialisant ce partenariat a été signé en marge du comité des experts de la CIMA qui se tient à Libreville du 5 au 15 décembre 2022, apprend-on.
Il s’agit d’une solution informatique, sous la forme d’un “workflow” (littéralement = flux de travaux), avec pour avantages de formaliser et d’améliorer le circuit de validation des opérations dans le processus de contrôle des sociétés d’assurances. Elle est présentée comme une plateforme sécurisée et accessible qui permet le partage des informations nécessaires à l’exécution des différentes tâches.
Pour le directeur général du cabinet précité, l’engagement est clair : « Nous sommes engagés à accompagner la CIMA dans l’implémentation réussie de cette plateforme qui devrait s’inscrire dans la liste des meilleurs outils technologiques pour la supervision financière« .
De son côté, le secrétaire général de la CIMA indique que « le projet Ivindo consiste à automatiser le guide des procédures de contrôle, adopté par la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA). Il s’agit notamment de lister les diligences à effectuer pendant une mission de contrôle sur place, et de les suivre au fur et à mesure du déroulement de la mission, jusqu’à l’édition du rapport de contrôle et le suivi des injonctions de la CRCA. Cette solution contribuera à harmoniser les traitements des dossiers des différentes sociétés, améliorer la transparence et l’objectivité du contrôle… ».
Autre avantage, cette plateforme Ivindo permet à la CIMA de réaliser un saut qualitatif important vers les meilleures pratiques mondiales en matière de supervision et de suivi des missions de contrôle des sociétés d’assurances. Ce qui était nécessaire notamment au moment où la CIMA célèbre son 30e anniversaire.
Notons que la mise en place de l’application Ivindo a bénéficié selon le media en ligne Le Nouveau Gabon « d’un accompagnement technique et financier de la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC). »