A en croire les informations qui circulent sur la toile depuis quelques jours où dans des vidéos des jeunes du quartier Lalala Dakar, où il aurait grandi avec eux, révèlent son passé peu glorieux ne daterait pas d’aujourd’hui. Les accusations portées contre cet activiste proche de l’opposition sont assez graves.
On l’accuse entre autres d’avoir vendu en toute illégalité des biens immobiliers pour financer son départ en France, spoliant ainsi aussi bien ses parents que ses frères et sœurs. D’être l’auteur du décès de sa propre mère, mais surtout de chantage sinon son pigeon ferait l’objet d’une « badeconisation ». Un Live Facebook et YouTube dans lequel, lui Yann Ndong aidé de Stéphane Zeng, ferait des révélations sur sa nouvelle victime.
Il faut donc se poser les questions de savoir, serait-ce parce que Marc Tchango, Andrée Morgan et toutes les personnes dont la vie a été exposée sur les réseaux sociaux, auraient refusé de céder à leur chantage qu’elles ont été lynchées de la sorte ? Les faits dont ils sont accusés, relèvent-ils de la réalité ou de l’imagination débordante de ces animateurs d’un nouveau genre ?
Cependant, attardons-nous sur cette épineuse question de spoliation. Yann Ndong est, et il s’en vante très régulièrement, un consommateur de drogue et assez violent. Ce qui lui d’ailleurs un court passage par la case prison dans son pays d’adoption. A sa décharge, c’est également un salarié qui a fait des études universitaires dans le domaine des sciences et de la technologie.
Mais avant ses années d’études en France, il vivait à Lalala où il est arrivé après des accusations de viol sur mineur à Bitam. Tant bien que mal, il mènera une vie parsemée de tension avec son entourage même s’il est brillant à l’école. Le Baccalauréat de série C en poche, l’homme qui n’est pas boursier veut aller poursuivre ses études dans l’Hexagone.
« Malheureusement, ses parents lui auraient opposé une fin de non-recevoir. Impatient, il va dérober les documents de propriété des biens de ses géniteurs et procéder à la vente desdits biens. Il réunira l’argent nécessaire pour s’envoler vers la France. », nous révèle un habitant de Lalala Dakar dénommé Henri Obiang.
Et de poursuivre, « il sait très bien qu’il ne peut plus revenir ici. Il n’a pas la conscience tranquille. Il garde en mémoire la misère dans laquelle gisent aujourd’hui ses frères et sœurs. D’ailleurs, son père aujourd’hui boy chauffeur pour arriver à les nourrir. Ici au quartier, tout le monde connait son histoire. C’est un malhonnête et ce, depuis très longtemps. »
Au vue de tout ce qui est présenté comme fait partie de son passif, libre à chacun de dresser le profil psychologique Yann Ndong.