Annoncée en grandes pompes pour ce 27 Décembre 2022, la grève du Syndicat libre des transporteurs gabonais (SYLTEG) n’a visiblement pas été suivie par la majorité des taximen. En effet, si les taxis bus ont pu se faire rares comme prévu, le constat était loin d’être le même pour les petits taxis qui circulent toujours autant à travers les différentes artères du Grand Libreville.
Pour protester contre le déguerpissement des transporteurs du site de la gare routière, le SYLTEG via son président Jean Robert Menié a initié ce 26 décembre une grève dans l’optique de faire entendre les protestations des taximen. Toutefois, cette initiative ne semble concerner que les taxis bus qui sont difficilement visibles sur les chaussées. Or, les petits taxis eux sont bien présents.
Une situation assez complexe qui embarrassent les populations. Celles-ci ont du mal à se déplacer convenablement notamment sur les différents axes reliant la gare routière aux autres communes. Si les revendications autour de cette affaire peuvent être légitimes comme le fait de créer un nouvel espace pour les transporteurs, cela semble être un couteau à double tranchant pour le syndicat au vu de la désolidarisation des conducteurs de petits taxis.
Il faut malheureusement reconnaitre qu’il faut impérativement que les autorités compétentes et le SYLTEG règlent ce problème car pour l’heure. Il y a quelques jours, Jean Robert Menié, leader du SYLTEG, affirmait avoir introduit une demande d’audience à la Primature aux fins de traiter de ces points de désaccord.