Le chef de l’Etat gabonais a informé les membres du gouvernement de sa décision de convier la classe politique à une concertation à compter du 13 février prochain, souligne le communiqué final du conseil des ministres tenu le 1er février dans la capitale.
« Cette rencontre devrait permettre d’établir les conditions de l’organisation de consultations électorales apaisées », indique le communiqué.
D’après ledit communiqué, cette concertation est la preuve de la fidélité et l’engagement d’Ali Bongo « de promouvoir la paix et l’état de droit démocratique ».
Cette concertation a longtemps été réclamée par toutes les parties. L’objectif étant qu’après chaque élection présidentielle l’on enregistre plus de contestations et heurts.
Encore une fois, le président de la République fait ce qu’il dit. Grand démocrate et défenseurs des droits de l’Homme, le numéro un gabonais souhaite écouter tout le monde et comme tout bon leader, éviter des contestations après les élections présidentielles qui approchent.
Comme l’a souligné le premier ministre lors de sa présentation de politique générale, « nous sommes dans un pays où les perdants ne veulent pas accepter qu’ils ont perdu. » Malheureusement, ils instrumentalisent par la suite leurs partisans et certains médias et des lobbyistes à l’international.
Ce qui a pour conséquence de donner lieu à des manifestations où de jeunes compatriotes affrontent des pandores qui ne souhaitent que faire régner l’ordre.
Vivement qu’une solution soit définitivement trouvée et que les perdants acceptent enfin les résultats issus des urnes et annoncés par les instances compétentes.