Suite à la nomination du Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda au poste de Vice-Présidente, l’ancien porte-parole de Jean Ping, a eu tout le mal à cacher sa frustration d’être dirigé par une femme, en tout cas, Paulette Missambo est prévenue. Il s’est illustré fort négativement en tenant des propos sexistes à l’endroit la promue.
« La VPR est à la bonne place : Pot de fleur » a-t-il réagi sur Facebook. Ceci au simple et fallacieux motif que le fait d’appartenir à l’opposition lui conférerait une sorte d’immunité. D’ailleurs, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi est un récidiviste qui n’a cure des indignations d’où qu’elles viennent. Tant qu’il peut se montrer cassant, cela arrange ses affaires.
Mieux, durant toutes ses sorties médiatiques ces derniers mois à l’encontre de l’ex Première ministre, il n’a eu de cesse d’insister sur le fait qu’elle appartienne à la gent féminine.
Une forme de harcèlement qui n’honore pas l’homme. D’ailleurs, les personnes qui le fréquentent le dépeignent comme quelqu’un d’« intelligent, diplômé de l’ENA ». Hélas, ici on peut voir que lorsqu’il est incapable d’opposer des arguments, il use de sexisme.
Candidat malheureux aux dernières législatives éliminé dès le premier tour à Akanda, et Conseiller municipal sans la moindre influence, Ntoutoume AYI, essaie de se rattraper en passant à loisir son temps sur les réseaux sociaux où il s’érige en arbitre de la vie publique.
Du haut de ses 55 ans, l’on s’attend à ce qu’il fasse preuve de sagesse et de pédagogie à l’égard de ses aînés et des plus jeunes. Lui, choisit de mettre en péril le « vivre-ensemble » et de verser dans l’injure.
Très rapidement, plusieurs associations féministes sont montées au créneau et ont sommé ce proche de Jean Ping de s’excuser après ses propos sexistes. Le débat politique ne justifie pas que le recours au sexisme. D’aucuns n’hésitent pas à lacher : « S’il le dit ouvertement pour Rose Christiane Ossouka Raponda, parce que n’appartenant pas au même bord politique, imaginez ce qu’il pense en privé de la présidente de l’Union Nationale, Paulette Missambo. »