A en croire une information du quotidien national L’Union, que nous avons pris le soin de vérifier, c’est le 16 décembre prochain que la Cour d’appel de Franceville examinera l’appel interjeté par les avocats de Guy Nzouba-Ndama.
L’ex-président de l’Assemblée nationale gabonaise avait été interpellé le 17 septembre dernier, à la frontière avec le Congo-Brazzaville, avec en sa possession 1,18 milliard de francs CFA en espèces dissimulés dans 3 valises, sur base d’un signalement de la part d’une source sécuritaire congolaise comme l’a révélé Africa Intelligence.
Le tribunal de première instance de Franceville qui s’était saisi de l’affaire a fini par se déclarer incompétent, le 25 octobre renvoyant ainsi le dossier devant la Cour criminelle spéciale de Libreville.
Cette juridiction avait mis en examen Guy Nzouba-Ndama pour « association de malfaiteurs, tentative de corruption, blanchiment de capitaux et… intelligence avec une puissance étrangère ». Les éléments de preuves matérielles à la disposition des enquêteurs leur laisseraient clairement penser que cet argent proviendrait du Congo dans l’optique de financer les activités politiques du président des Démocrates. Une accusation qui, adjointe aux celles déjà formulé à son encontre, pourraient lui valoir plusieurs milliards de francs CFA d’amende et surtout des années de prison mais surtout le priver d’une participation à la prochaine élection présidentielle prévue en 2023.
Cette affaire pourrait bien venir doucher les espoirs de Guy Nzouba-Ndama pour la présidentielle de 2023 et mettre définitivement un terme à sa longue carrière politique, lui qui est aujourd’hui âgé de 76 ans.