Le Parti démocratique gabonais (PDG) poursuit ses préparatifs pour les échéances politiques majeures à venir avec l’organisation ces 3 et 4 décembre de congrès provinciaux. Ces sessions réunissant les hauts cadres et les militants visant non seulement à la mise en place du congrès national « Congrès de la renaissance, pour un PDG uni et solidaire ». Tout en contribuant à la mobilisation de la base militante du parti au pouvoir à l’approche des grandes dates (présidentielle, législatives, locales).
Selon le secrétaire général de cette formation politique, Steeve Nzegho Dieko « En 2023, Ali Bongo doit pouvoir remporter l’élection présidentielle. C’est en étant uni que nous pouvons le faire » allant plus loin ce dernier aurait souligné que « Une élection ne se prépare pas dans la division. Notre objectif premier est 2023. Nous devons nous ranger en ordre de bataille, pour faire élire le candidat naturel du parti ».
Pour rappel, le PDG est actuellement dans une position particulièrement avantageuse, ultra-majoritaire au Parlement (avec plus de 85 % des sièges), ainsi que dans les municipalités, le parti guidé par Ali Bongo Ondimba ne semble pas prêt de s’arrêter en si bon chemin. D’autant plus l’opposition pêche par un manque cruel de cohésion, ses leaders Ping, Barro Chambrier, Gondjout, Missambo majeurs ne parvenants pas à se fédérer autour d’un représentant d’envergure. Pire, l’un d’entre eux (monsieur Nzouba-Ndama pour ne pas le citer) s’est d’emblée disqualifié en se compromettant dans la scandaleuse affaire des mallettes pleines de billets.