C’est ce qu’a annoncé mercredi 15 février au soir le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur Lambert-Noël au terme de la période de rallonge de 24 heures qui avait été accordé aux différents partis et regroupements d’opposition.
Face à l’incapacité de l’opposition de se mettre d’accord sur une liste commune, consensuelle de 40 noms, et étant donne le temps qui passe (les travaux doivent désormais être clôturés dans une semaine), le ministre de l’Intérieur a dû à nouveau (il l’avait déjà fait lors du renouvellement du CGE prendre ses responsabilités.
La majorité, elle, a déposé depuis mardi 14 février 2023, dans les délais impartis, la liste de ses délégués. Car, les partis membres de ce regroupement ont savent travailler de concert et mettre en avant l’intérêt commun.
D’après un professeur en science politique de l’UOB, c’était sans doute la mesure « la plus juste, en tout cas la plus objective ». Un avis que partage un responsable du parti Les Démocrates, premier parti d’opposition à l’Assemblée nationale, qui rappelle que « la représentativité ne se mesure pas au bruit que l’on fait dans les médias ou sur les réseaux sociaux ».
Majorité unie face à des opposants qui s’opposent entre eux
Pour l’opposition, cette concertation sur les questions électorales, qu’elle réclamait pourtant à corps et à cris, tourne à l’aigre. Elle révèle les profondes fractures au sein de ce camp politique très hétéroclite, qui tranche avec une majorité monolithique où les principales figures ne sont d’accord, au final, sur presque rien. En fait, ces partis s’attendaient à un partage de postes et à proposer une modification du code électoral, mais ils ont réalisé que cela n’était pas à l’ordre du jour.