Des investisseurs turcs envisagent très sérieusement d’investir dans le domaine de la pêche et des produits halieutiques gabonais. Cela a d’ailleurs au centre d’une rencontre, le 12 décembre 2022, entre le ministre gabonais de la pêche et de l’économie maritime, Oswald Sévérin Mayounou et une délégation turque.
Ces investisseurs ont présenté au membre du gouvernement, l’entreprise qu’ils comptent implanter dans le pays. Celle aura pour nom commercial « Bon Gabon » et sera spécialisée dans la production halieutique. « Notre vision correspond à celle du président de la République et celle du ministre, c’est-à-dire de développer les produits halieutiques du Gabon au nom du Gabon. Je crois que nous pouvons le faire ensemble », a déclaré Hakan Kiran, président-directeur général de Bon Gabon.
Selon Oswald Sévérin Mayounou, une mission a été donnée à travers la task force générale de redynamiser et relancer l’industrialisation de la filière thonière au Gabon, dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT). « Avec ce partenaire, nous espérons très rapidement pouvoir mettre quelque chose en place qui arrange les deux parties et qui relance cette activité », a expliqué le ministre en charge de ce département.
D’après les données du ministère de l’économie et de la relance, le secteur de la pêche n’apporte qu’une contribution très marginale au développement économique du pays. Celle-ci est estimée à 1,5 % du produit intérieur brut (PIB) depuis nombreuses années. Autrement dit, le poisson et les autres produits halieutiques n’ont généré qu’un (1) milliard de F CFA en 2021 contre 1,4 milliard en 2020, selon les statistiques de la Direction générale des douanes et des droits indirects (DGDI).