S’il y a bien un acteur politique dans notre pays qui expose au grand jour son inconstance, c’est bien le président du PSD. En moins de 24 heures, il a déjà fait la démonstration de ce qu’il lui était difficile de s’en tenir à sa propre parole.
Il aurait bien pu nous épargner ce bien triste spectacle. Ce mercredi 15 février, Pierre-Claver Maganga Moussavou était au centre d’un bad buzz sur les réseaux sociaux. On retiendra particulièrement de son intervention, moins l’annonce de son retrait de la concertation – sur laquelle il est revenu quelques heures plus tard – ou sa ligne de défense, quelque peu dépassée, du septennat mais surtout les propos racistes et sexistes qu’il a tenus envers la première dame Sylvia Bongo Ondimba.
Bis répétita ce jeudi matin. Alors qu’il avait juré la veille en conférence de presse qu’il se retirait de la concertation sur les élections, l’ancien vice-président de la République est réapparu ce matin, en compagnie de son épouse, auprès de ses camarades de l’opposition.
Cependant, les choses n’ont pas évoluées comme il l’escomptait. Finalement, il est reparti quelques temps seulement après son arrivée. La raison, le poste spécial qu’il réclamait, c’est-à-dire celui de vice-président honoraire de la République, lui a été dénié par ses camarades de l’opposition. Idem pour celui de vice-président qu’il a fini par revendiquer en guise de plan B.
Courroucé par ce double désaveu, Maganga Moussavou, poussant l’inélégance jusqu’à l’extrême, a tiré par le bras son épouse afin de la contraindre, elle aussi, à quitter la salle comme vous pouvez le constater sur notre photo. Ce qu’elle n’aurait probablement pas fait de son propre chef.