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lundi, mai 19, 2025

Dette sybilline héritée du régime déchu en 2023 devient miraculeusement effective ce 30 mars 2025

Ce dimanche 30 mars 2025 marque l’entrée en vigueur d’un emprunt de 2 402 milliards de francs CFA contracté sous le régime déchu, un héritage financier qui pèse sur les finances publiques. Cet engagement, souscrit en catimini juste avant les élections d’août 2023 sous l’impulsion de l’ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, avait été négocié avec un différé de paiement jusqu’en 2025. Il s’agit là d’une dette qui n’a aucun lien avec le Comité de Transition et de Restauration des Institutions (CTRI), mais bien du résultat de la gestion contestée du système d’Ali Bongo et de son gouvernement.

Lorsque le CTRI a pris les rênes du pays après le coup de libération, il a été confronté à une dette colossale estimée à 7 500 milliards de francs CFA, un fardeau que le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a pris en charge dans son intégralité. Cet endettement, accumulé par l’ancienne administration, démontre l’ampleur des dérives et de la mauvaise gestion financière qui ont caractérisé les années précédentes.

Jusqu’à ce jour, cette dette spécifique était restée inconnue du CTRI et du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Sa découverte récente met en lumière, une fois de plus, les pratiques douteuses et le manque de transparence qui ont marqué l’ère Bongo. Cette révélation suscite à la fois indignation et consternation face aux méthodes de gouvernance de ceux qui ont été écartés du pouvoir.

Toutefois, fidèle à son engagement envers la continuité de l’État, le président de la transition entend respecter les obligations financières du Gabon. Comme il l’a démontré depuis son accession au pouvoir, il veillera à préserver la crédibilité et l’honorabilité de la signature de l’État gabonais, malgré l’héritage difficile laissé par l’ancien régime.

Cet épisode rappelle l’importance d’une gestion rigoureuse des finances publiques et d’une transparence accrue dans les engagements de l’État. Alors que le pays poursuit sa reconstruction, la priorité demeure la mise en place d’une gouvernance responsable, tournée vers l’intérêt général et affranchie des errements du passé.

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