Après quatre mois d’un chantier particulièrement technique, les travaux menés à proximité du Palais Rénovation, à Libreville, entrent dans leur phase finale. Ce dimanche 27 avril, la voie longeant le site sera exceptionnellement fermée à la circulation pour permettre la pose de la couche de roulement. Une étape décisive avant la réouverture complète d’un axe stratégique très fréquenté.
Lancé le 29 décembre 2024, le projet visait le remplacement d’un ouvrage hydraulique vieillissant au niveau du Bord de mer. Prévue initialement pour mars 2025, la livraison a été repoussée à plusieurs reprises. En cause : des contraintes techniques imprévues, notamment la défaillance d’un regard situé dans l’enceinte présidentielle, incapable d’absorber correctement les eaux de surface à cause de cunettes de drainage endommagées.
À cela s’est ajoutée l’étroitesse de la sortie de l’ancien dispositif, jugée insuffisante pour un écoulement optimal. Il a donc fallu concevoir un ouvrage de plus grande capacité, ce qui a complexifié les opérations. L’entreprise en charge a dû adapter ses plans et prolonger les délais pour garantir la fiabilité des nouvelles installations. Un ajustement assumé par les autorités, qui préfèrent un travail durable à une précipitation préjudiciable.
Présent sur le chantier ce 23 avril, le ministre des Travaux publics, le général de division Flavien Nzengui Nzoundou, a rappelé que ce type d’intervention exigeait souplesse et adaptation. « Les réalités de terrain nous amènent à corriger les « ordres en cours d’action », au fur et à mesure que les travaux avancent », a-t-il précisé, tout en annonçant la fermeture temporaire de la voie ce dimanche.
Ce dernier désagrément devrait cependant marquer la fin des perturbations. Les autorités assurent que la réouverture prochaine de cette portion routière apportera un réel soulagement aux usagers quotidiens. En attendant, elles appellent à la patience et à la compréhension, soulignant que cette gêne passagère est le prix d’une amélioration durable du cadre de vie urbain.
