Dans un communiqué publié mardi, Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, ministre des Transports, de la Marine marchande et de la Mer, a rappelé les conditions essentielles pour exercer le métier de chauffeur de taxi en République gabonaise. Ce rappel s’inscrit dans le cadre d’un décret datant de février 2000, complété par des arrêtés de juillet 2000 et janvier 2001, visant à encadrer rigoureusement cette profession.
Pour devenir chauffeur de taxi au Gabon, il est impératif d’avoir entre 21 et 60 ans. Il faut également être titulaire de permis de conduire des catégories B et D en cours de validité. De plus, la réussite aux tests d’aptitude à la conduite de taxi est indispensable, ainsi que l’obtention d’une carte de conducteur délivrée par le ministère des Transports. Les inscriptions pour ces tests débuteront le mardi 30 juillet, au sein des Galeries Tsika, situées près de l’Institut français Saint Exupéry à Libreville.
Ce rappel des exigences vise à encourager les citoyens gabonais à embrasser cette profession, traditionnellement dominée par des expatriés principalement originaires du Cameroun, du Bénin et du Nigeria. Selon des sources anonymes du ministère des Transports, cette initiative traduit la volonté des autorités de la transition de promouvoir l’emploi national et de diversifier le secteur des transports.
Lors d’une intervention sur Gabon 24, chaîne de télévision d’informations en continu, le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, Conseiller spécial et Porte-parole du président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), a annoncé l’achat imminent de 400 véhicules destinés à être utilisés comme taxis. Ces véhicules seront mis à disposition de jeunes Gabonais sous certaines conditions, suivant les instructions du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma.
Cette initiative s’inscrit dans une série de mesures récentes, incluant l’octroi de bourses et des campagnes de recrutement dans les secteurs public et privé. L’objectif principal est de réduire le chômage endémique, particulièrement chez les jeunes. Les autorités espèrent que ces efforts contribueront significativement à améliorer l’économie et à offrir de nouvelles opportunités professionnelles à la jeunesse gabonaise.
Ainsi, en respectant ces critères stricts, les aspirants chauffeurs de taxi pourront non seulement exercer légalement leur métier, mais aussi participer activement au développement économique et social de leur pays.
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