C’est ainsi qu’à réagi le numéro un gabonais dans un message bilingue – en français et anglais (Commonwealth oblige) – ce mardi 08 novembre 2022 à l’occasion de la 2e journée de cette grande messe de l’environnement qui se déroule à Charm el-Cheikh en Égypte.
« Every year, Gabon, which has a very low rate of deforestation, net absorbs more CO2 than we emit. Our net sequestration has increased over the last decade and today Gabon is probably the most carbon positive country on Earth, absorbing about 100 million tons net annually.
This and the contribution of other developing countries needs to be rewarded. We are providing a service to the global community.
If we are to win the fight against climate change there needs to be much more solidarity between the North and the South.
Chaque année, le Gabon, dont le taux de déforestation est très faible, absorbe toujours plus de CO2 dans l’atmosphère. Le Gabon est probablement le pays au monde le plus « carbone positif ».
Cette contribution, à l’instar de celle d’autres pays en développement, doit être financièrement valorisée.
Il en va de l’intérêt, non de quelques pays, mais de notre Planète toute entière.
Dans la lutte pour le climat, il faut davantage de solidarité entre le Nord et le Sud. » a publié le chef de l’Etat gabonais sur ses réseaux sociaux.
En effet, le Gabon est recouvert à 80% par la forêt du bassin du Congo, le 2e poumon vert de la planète derrière l’Amazonie. Ce qui permet à notre pays une quantité très importante de carbones.
Pour cela, il faut éviter et lutte contre la déforestation au quotidien. Mais cela a un coût, le retard du développement dans certaines régions. Il faut donc une compensation pour les efforts et sacrifices consentis en contrepartie.
Ce qui justifie très clairement l’intervention ferme du président Ali Bongo Ondimba, qui aujourd’hui fait office de voix autorisé sur ces questions et dont l’activisme environnemental est plus sollicité que jamais, à la COP27.