Dans un contexte électoral tendu et décisif, Daisy Léance Akinikoussou fait entendre une voix ferme et engagée. Membre récemment nommée à la coordination provinciale de la campagne du candidat Brice Clotaire Oligui Nguema, elle prend la parole pour défendre une vision claire : mobiliser la jeunesse du Haut-Ogooué derrière un projet politique qu’elle juge porteur d’espoir et de transformations concrètes. Originaire d’Edjangoulou, cette militante active depuis 2005 incarne un ancrage local fort et une fidélité politique revendiquée.
Sa mission est précise : convaincre les jeunes électeurs de soutenir massivement un candidat qu’elle qualifie de “candidat des jeunes”. Pour Akinikoussou, le programme de Brice Oligui Nguema ne repose pas uniquement sur des promesses, mais sur des actions déjà amorcées. Elle cite notamment l’initiative “1 jeune, 1 taxi-Gab”, les 70 véhicules attribués aux jeunes dans plusieurs localités du pays, ou encore la création d’une Banque pour le commerce et l’entrepreneuriat dotée d’une enveloppe de 20 milliards. Autant de mesures qui, selon elle, témoignent d’un engagement durable.
À ceux qui s’interrogent sur la pérennité de ces engagements souvent agités à l’approche des scrutins, Daisy Akinikoussou répond par une promesse de rupture. Elle évoque un accompagnement renforcé des jeunes entrepreneurs, la facilitation de l’accès aux financements, mais surtout un changement d’approche : faire de l’entreprise un acteur clé de l’insertion professionnelle. Le projet de “label entreprise citoyenne” illustre cette volonté de récompenser les structures engagées dans la formation et l’emploi des jeunes.
Face à une jeunesse souvent reléguée aux marges du débat politique, la candidate adjoint à la coordination régionale appelle à une prise de conscience collective. Selon elle, le moment est venu de “ne plus porter les valises”, mais de s’installer durablement dans les espaces de décision. Elle fait le pari que le 12 avril peut marquer un tournant, si les jeunes se saisissent pleinement de leur pouvoir électoral.
Derrière le discours passionné d’Akinikoussou, c’est une stratégie plus large qui se dessine : celle d’une campagne qui mise sur la proximité, la responsabilité individuelle et l’espoir d’un avenir reconstruit. En appelant les jeunes à voter “utile et cash”, elle fixe un cap sans détour et tente d’imprimer un message : ce scrutin n’est pas une formalité, c’est un moment de bascule.
