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lundi, mai 19, 2025

Coup d’État ou libération ? Brice Oligui Nguema assume et trace sa voie

Depuis le 30 août 2023, Brice Oligui Nguema rejette catégoriquement le terme de « coup d’État » pour qualifier son accession au pouvoir. Il préfère parler d’un « coup de libération », une intervention qu’il juge nécessaire pour éviter au Gabon un enlisement institutionnel. Cette position, il la défend avec fermeté, établissant une distinction nette entre son action et celle des juntes militaires du Sahel.

« Nous avons opté pour une transition brève, à l’inverse de ce que l’on observe ailleurs », souligne-t-il. L’organisation de l’élection présidentielle dès avril 2025 constitue, selon lui, un engagement tangible en faveur du retour à un ordre constitutionnel. En l’espace de 19 mois, son gouvernement affirme avoir restauré la stabilité, initié des réformes d’envergure et assaini la gestion des finances publiques.

La question de son rapport avec l’armée demeure toutefois un sujet sensible. « Je ne suis plus général, je suis un civil », insiste-t-il, rappelant qu’il a renoncé à son statut militaire pour se présenter aux élections. Un argument clé destiné à rassurer ceux qui redoutent une mainmise durable des forces armées sur le pouvoir.

Si le débat terminologique persiste, une réalité s’impose : Brice Oligui Nguema avance avec détermination. En revendiquant un rôle de refondateur, il entend incarner le renouveau politique du pays, s’efforçant de convaincre tant sur le plan national qu’international.

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