Le géant pharmaceutique suisse Novartis, expert en production de médicaments et autres fabrications médicales, fera bientôt une étude de phase 3 pour son nouvel antipaludéen qui est associe du ganaplacide et de la lumefantrine. Et le Gabon, tout comme le Burkina Faso, le Mali, le Niger et d’autres pays de l’Afrique subsaharienne, a été sélectionné pour ces essais cliniques.
Ces essaies qui seront effectués sur des patients (adultes et enfants) souffrant de paludisme aigu non compliqué, devraient débuter au début de l’année prochaine, a-t-on appris. Il s’agira donc pour le groupe biopharmaceutique de comparer l’efficacité de l’association de ganaplacide et de la lumefantrine par rapport au traitement standard actuel de la maladie. « Cette combinaison a le potentiel non seulement d’éliminer l’infection de malaria, notamment les souches résistantes à l’artémisinine, mais aussi à bloquer la transmission du parasite », indique Novatis cité par Zonebourse. Il s’agit de la troisième phase des tests cliniques pour ce produit. Avant cette phase, il y a eu deux précédentes.
Selon les informations recueillies, il avait fallu 524 pour la phase 2. L’objectif, à travers ces essais, est de constater l’efficacité ou non de ce produit sur les traitements du paludisme. Avant la mise sur le marché de cet antipaludéen, il reste une ultime étape a-t-on appris de la part de divers spécialiste de la recherche médicale