Depuis Montréal où il prend part à la 15e conférence des parties à la convention sur la biodiversité des Nations Unies, le ministre gabonais des eaux et forêts a inviter les pays développés à agir pour soutenir les efforts de ceux en voie de développement. Ceci pour le bien de la planète et des générations futures. Ci-dessus l’intégralité du communiqué de presse.
« Le Gabon participe à la 15ème Conférence des Parties (COP15) à la convention sur la biodiversité (CDB) des Nations Unies qui se tient à Montréal, au Québec, siège du Secrétariat de la CDB des Nations Unies, du 7 au 19 décembre 2022.
Lors de son intervention en marge du segment ministériel de haut niveau de la COP15, le ministre de l’Environnement gabonais, le Prof. Lee White, a rappelé l’engagement du Gabon en faveur de la protection de la biodiversité à savoir, après 5 décennies d’actions constantes, le maintien d’une couverture forestière à 88 % du territoire avec un taux de déforestation à moins de 0,1 %, une absorption nette de 100 millions de tonnes de carbone par an, avec 22 % de notre territoire terrestre et 27 % de notre territoire maritime protégés.
Face à la crise triple crise environnementale d’origine humaine (le changement climatique, la perte de la biodiversité, et les pollutions notamment plastiques), et sur la question de la mobilisation des ressources, le Prof. Lee White a exhorté les pays développés à financer les efforts de protection de la biodiversité des pays en développement.
« Le temps est compté et si nous ne convenons aujourd’hui que de solutions partielles, nous nous dirigeons vers un effondrement de la biodiversité. En tant que gardiens de la biodiversité mondiale, il incombe aux pays en voie de développement de jouer leur partition, afin d’assurer la protection de la biodiversité », a déclaré le ministre de l’Environnement.
Dans le même élan le Prof. Lee White a conclu en déclarant « Sortons de nos zones de confort individuelles pour trouver ensemble des solutions avant que nous ne franchissions de manière irréversible les limites planétaires et les points de basculement écologiques. »
La COP15 est une rencontre internationale qui rassemble des gouvernements du monde entier, soit 196 pays. Elle vise à établir un nouveau cadre mondial pour la protection et la restauration de la nature d’ici 2030. L’une des principales mesures débattues est la protection de 30 % des terres et des océans d’ici 2030 à l’échelle mondiale. De commun accord, les participants définiront de nouveaux objectifs et élaboreront un plan d’action pour la nature au cours de la prochaine décennie. »