Oligui Nguema en maître de scène : une apparition télévisée qui redéfinit la course présidentielle. Dès son entrée sur le plateau de l’émission de la Haute Autorité de la Communication ce mardi 8 avril, Brice Clotaire Oligui Nguema a surpris. Là où certains attendaient un passage convenu, le candidat du « Rassemblement des Bâtisseurs » a livré une prestation structurée, préparée avec minutie, et calibrée pour marquer les esprits. En quelques minutes, l’atmosphère s’est tendue, non pas sous le poids des attaques, mais sous celui d’un discours maîtrisé et d’une présence incontestée.
Son intervention avait des allures de démonstration. Sans notes apparentes, mais avec un dossier solidement ficelé, Oligui Nguema a déroulé son projet de société avec assurance. Il a pris soin de répondre point par point aux critiques formulées par ses adversaires politiques, n’éludant aucun sujet. Cette posture offensive, assumée sans agressivité, a réaffirmé sa stature d’homme d’État, plus préparé que jamais à défendre son bilan et à projeter l’avenir.
Le public ne s’y est pas trompé. Sur les plateformes diffusant l’émission, plus de 5 000 internautes étaient connectés en direct. Une mobilisation numérique révélatrice d’un intérêt réel pour cette sortie médiatique, qui semble avoir marqué une étape dans la dynamique de campagne. Ce succès d’audience reflète aussi une attente forte de la population : celle d’un débat de fond, porté par des propositions concrètes.
En face, les journalistes n’ont pas ménagé le candidat. Les questions, parfois tendues, visaient manifestement à le bousculer. Mais Brice Oligui Nguema a su garder la main, refusant les pièges tout en conservant le cap sur son message. Il a affiché une sérénité tactique, rendant l’exercice plus stratégique que défensif.
Au terme de l’émission, un constat s’impose : le candidat du « Rassemblement des Bâtisseurs » n’est pas seulement en campagne, il impose son rythme. Sa performance donne le ton pour les prochains échanges et place la barre haut pour ses concurrents. Le rendez-vous n’était pas anodin, il est devenu décisif.
