Dès son arrivée dans le Woleu-Ntem, la ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement durable a donné le ton. Refusant toute posture symbolique, elle a choisi de plonger directement dans le quotidien des producteurs. Connue pour son attachement au monde rural et sa proximité avec les acteurs de terrain, elle confirme une nouvelle fois son rôle de figure engagée du développement agricole national.

À proximité d’Oyem, la première étape de sa visite l’a menée à la ferme avicole de Nkolmessas, surnommée “La Flèche du Nord”, réputée pour son élevage de poulets fermiers et de canards. Sur place, elle a pris le temps d’observer les pratiques en vigueur, d’échanger avec les exploitants et d’évaluer les capacités locales de production. Une présence qui se veut plus qu’institutionnelle : un soutien affirmé à ceux qui bâtissent, jour après jour, les fondements de l’autosuffisance alimentaire.
La tournée s’est poursuivie dans la commune de Bitam, précisément à Bifolossi, où une exploitation agricole d’envergure a attiré son attention. Sur plusieurs hectares de manioc et de maïs, des producteurs gabonais mettent en œuvre des efforts considérables. Là encore, la ministre n’a pas hésité à marquer son engagement, saluant leur travail, tout en partageant son expertise sur les enjeux de rendement, de filière et de résilience face aux aléas.

Au fil des visites, un message clair s’est dégagé : le développement du secteur agricole ne peut se faire sans une implication directe et concertée de l’État. La ministre l’a répété devant les agriculteurs et les éleveurs : produire localement, transformer sur place et consommer gabonais sont des leviers stratégiques pour renforcer l’économie nationale et stabiliser les territoires.

Ce déplacement dans le Woleu-Ntem s’inscrit ainsi dans une démarche résolument pragmatique, où le dialogue avec les producteurs nourrit une politique publique en construction. À travers ces rencontres, la ministre entend impulser une dynamique où les actes prennent le pas sur les discours, et où l’agriculture devient enfin un pilier concret du développement durable au Gabon.