Comme le veut la tradition, la fin de l’année 2022 a été l’occasion pour le chef de l’Etat de présenter ses vœux à la population, un exercice qui a notamment permis au président de la République de donner son bilan et de faire plusieurs grandes annonces pour l’année à venir. Inspirés sans doute par son exemple, les principaux leaders d’opposition ont eux aussi tenté de leurs chances, malheureusement ces passages n’ont pas été mémorables.
Tandis que le président du RPM, Alexandre Barro Chambrier continuent à prêcher pour une union solidaire « Face à l’importance des enjeux du moment, nous devons nous rassembler, nous mobiliser et nous engager pour imposer l’alternance et le changement, seuls, capables de nous permettre de répondre aux aspirations profondes du peuple gabonais à savoir : la liberté, la démocratie, la bonne gouvernance et l’Etat de droit ».
Une suggestion à laquelle Paulette Missambo, présidente de l’UN (un titre que beaucoup remettent en question) semble adhérer. Allant plus loin que l’ex-ministre délégué aux Finances et au pétrole, elle déclare même concernant la proposition d’une rencontre évoquée par le Chef de l’Etat « Nous sommes soulagés que tout le monde ait compris la nécessité d’une concertation avant les élections ».
Toutefois, le spectre d’une union sacrée est bien vite enterré par Jean Ping qui saborde cette idée lors de son passage évoquant même la possibilité d’un boycott des élections à venir.
Force est de constater que la cacophonie de l’opposition qui fait grincer les dents les partisans de ces « leaders » se maintient même durant les périodes festives.
