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dimanche, juin 29, 2025

Transports, logistique et marine marchande : Avec le ministre Manfoumbi Manfoumbi, l’heure du redémarrage administratif

Le ministère des Transports, de la Marine Marchande et de la Logistique entre dans une phase de structuration déterminante. Mardi 13 mai 2025, dans la grande salle de réunion du ministère, une vingtaine de cadres de l’administration, stylos en main et regards tournés vers le fauteuil central, ont assisté à une première rencontre qui sonnait comme le véritable coup d’envoi d’un nouvel élan. À la manœuvre, le ministre d’État Ulrich Manfoumbi-Manfoumbi, récemment nommé à la tête de ce portefeuille sensible et tentaculaire.

Ce ministère pèse lourd dans l’organigramme gouvernemental. Il chapeaute 18 directions générales et entités techniques, mobilise 1 275 agents sur l’ensemble du territoire et agit sur des domaines aussi variés que la sécurité maritime, les permis de conduire, les grands projets d’infrastructures, la météorologie ou encore la gestion logistique de l’administration. Un appareil complexe, présent dans chaque province, dont la coordination constitue un défi permanent.

La réunion a d’abord permis aux responsables présents de se présenter, de décrire leurs champs d’action et d’identifier les principaux chantiers en cours, avec leurs forces, leurs fragilités et leurs perspectives. Mais le cœur des échanges a porté sur la feuille de route ministérielle, définie dans le sillage des orientations du Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema. L’objectif est clair : passer d’une gestion morcelée à une dynamique unifiée, capable de répondre efficacement aux attentes du terrain.

Le Secrétaire général, Anatole Kabounou Onkoni, a ouvert les débats en insistant sur plusieurs points de vigilance. La durée excessive des intérims, les affectations inadaptées — notamment à la direction des archives — ou encore l’urgence de traduire rapidement les priorités ministérielles en actes. Le cap fixé repose sur une approche en trois temps : dresser un diagnostic précis des directions existantes, anticiper les projets à venir en identifiant les financements disponibles, puis proposer des solutions réalistes à court et moyen termes. Le tout en cohérence avec les engagements présidentiels.

Mais cette relance ne se joue pas uniquement sur le papier. Elle implique aussi un retour aux fondamentaux : la lisibilité des cadres juridiques, l’adéquation des moyens logistiques, la couverture territoriale des services et la rigueur dans le suivi budgétaire. Derrière les discours, chacun semble avoir pris la mesure de l’enjeu. L’administration des transports engage une mutation. Et c’est désormais à l’épreuve du terrain que cette volonté politique devra démontrer sa capacité à produire des résultats.

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