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samedi, juin 28, 2025

Transport aérien au Gabon : vers une baisse stratégique des tarifs sous la houlette d’Ulrich Manfoumbi Manfoumbi

Sous la pression d’une hausse subite des taxes et d’une grogne croissante des voyageurs, le gouvernement gabonais engage une démarche inédite pour rééquilibrer le coût du transport aérien. Initiée par le président de la République, cette initiative illustre la volonté de conjuguer accessibilité et viabilité économique, afin de préserver les intérêts des usagers sans fragiliser les compagnies nationales et internationales.

Le ministre des Transports, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, a formalisé la mise en place d’un groupe de travail multisectoriel, réunissant représentants de l’État, autorités aéroportuaires, compagnies aériennes et experts financiers. Sa mission consiste à diagnostiquer l’ensemble des paramètres tarifaires du secteur et à proposer des pistes concrètes pour infléchir les prix des billets, tout en garantissant la pérennité du service.

Au cœur de ce diagnostic figure l’examen approfondi des redevances aéroportuaires, des taxes d’État et des coûts opérationnels supportés par les transporteurs. Le groupe s’attachera à identifier les marges de manœuvre susceptibles d’alléger la charge financière des passagers, qu’il s’agisse d’optimisations réglementaires ou d’ajustements ciblés des prélèvements.

Parallèlement, une réflexion est engagée sur l’instauration d’une concurrence renforcée entre opérateurs. L’objectif est d’offrir davantage d’options tarifaires aux usagers, tout en stimulant l’innovation et l’efficacité des services. Dans cette optique, l’étude d’un fonds national dédié à la maintenance des infrastructures aéroportuaires et la réévaluation du régime de subventions constituent des pistes prioritaires.

Cette mobilisation s’inscrit dans le calendrier d’audit de l’Organisation de l’aviation civile internationale, prévu du 21 au 31 juillet 2025. Le gouvernement vise un taux de conformité d’au moins 85 %, gage de crédibilité sur la scène internationale. Chargé de rendre ses propositions dans les meilleurs délais, le groupe de travail pourrait redessiner le paysage aérien gabonais et rendre le ciel plus accessible à tous.

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