Le spectre d’une coupure d’électricité à Libreville a plané, mais la tempête semble s’apaiser. Face à une dette de 15 milliards de francs CFA, la société britannique Aggreko menace de couper l’alimentation électrique de la capitale gabonaise, gérée par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Cependant, après une série de négociations, un accord a été trouvé pour que le paiement soit effectué dans les plus brefs délais, entraînant ainsi une crise majeure.
Au cœur du problème, un retard de paiement qui a failli plonger Libreville dans l’obscurité. Depuis plusieurs jours, les discussions étaient tendues entre Aggreko et la SEEG. Cette dernière, accablée par une dette de plusieurs milliards, peinait à honorer ses engagements financiers. Pourtant, malgré l’incertitude sur l’échéancier de paiement, des sources proches du dossier ont assuré que « la dette sera réglée ». Ces assurances ont finalement été confirmées par le quotidien L’Union , qui rapportait le 23 août que « les ordres de virement ont été déposés mardi à la banque ».
Une tension palpable, alimentée par une correspondance inquiétante. Dans une lettre officielle, Aggreko menaçait de couper l’électricité à Libreville dès le 21 août si ses créances n’étaient pas honorées. Cette annonce a semé l’inquiétude parmi les habitants et les autorités, redoutant une coupure massive qui aurait plongé une partie de la ville dans le noir. Cependant, grâce à une mobilisation rapide, ce scénario catastrophe a été évité.
L’intervention du Conseil d’administration de la SEEG a été décisive pour désamorcer la situation. Le 14 août, lors d’une session extraordinaire, le Conseil a donné son aval à la direction générale pour contracter des crédits auprès des banques, afin de rembourser la dette. Une initiative cruciale qui a permis de regagner la confiance d’Aggreko et de calmer les tensions.
