Sur la route de Ndjolé, une halte significative s’est imposée pour les équipes de la Fondation Dorcas dirigée par Anouchka Oligui Nguema. À Ekouk, petit village du Komo-Kango, l’engagement en faveur de la santé publique a pris la forme d’un soutien concret au centre local de soins. Une initiative qui, au-delà du symbole, répond à un besoin pressant de moyens dans cette région éloignée des circuits traditionnels de la santé.

À l’occasion de cette visite, la Fondation a livré des médicaments essentiels ainsi que des kits de prévention contre le paludisme. Ces ressources visent à renforcer la capacité opérationnelle du centre de santé, régulièrement confronté à la résurgence de cette maladie qui demeure un fléau pour les communautés rurales. L’approche adoptée est claire : agir sur le terrain, là où les besoins sont les plus criants.
Le personnel médical d’Ekouk a salué l’intervention comme une bouffée d’oxygène. Dans un contexte marqué par des pénuries chroniques et des moyens limités, cette dotation apparaît comme un appui décisif. Elle soulage non seulement les soignants, mais aussi les familles, souvent contraintes de faire face seules au coût des traitements et à la difficulté d’accès aux soins préventifs.

Par cette opération, la Fondation Dorcas poursuit sa stratégie d’action directe en faveur des populations isolées. Loin des grandes annonces, elle privilégie des gestes concrets pour contrer les inégalités territoriales en matière de santé. Le paludisme, en particulier, exige une vigilance constante, et des relais fiables au sein des structures de soins primaires.
À Ekouk, comme ailleurs, cette dynamique s’inscrit dans une logique de continuité. Car le développement sanitaire ne se décrète pas, il se bâtit pas à pas, au plus près de celles et ceux que le système oublie trop souvent.