Le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, a franchi une nouvelle étape dans la mise en œuvre de ses engagements en matière de santé publique. Ce mardi, un important lot de médicaments et produits biomédicaux a été officiellement réceptionné au Groupement de la Garde Républicaine. Cette première livraison, représentant 100 palettes sur un total prévu de 300, équivaut à environ 500 tonnes de produits, pour une valeur estimée à 1 milliard de francs CFA.
L’initiative s’inscrit dans une logique de réponse immédiate aux besoins des structures hospitalières les plus sollicitées du pays. La cérémonie s’est tenue en présence du ministre de la Santé, Pr Adrien Mougougou, et de la ministre de la Défense, Générale Brigitte Onkanowa, qui ont détaillé les modalités de répartition de ces ressources. L’approvisionnement concerne à la fois les établissements civils et militaires, traduisant une approche coordonnée de renforcement du système de santé.
Parmi les bénéficiaires civils figurent les trois principaux centres hospitaliers universitaires de Libreville, Owendo et de la Fondation Jeanne Ebori, ainsi que l’Institut des Maladies Infectieuses. Du côté des forces armées, les hôpitaux d’instruction d’Akanda et du PK9, ainsi que l’Institut de Cancérologie d’Akanda, recevront également leur part. L’Office Pharmaceutique National est également inclus dans la répartition, en appui aux centres régionaux.
Ce réapprovisionnement, salué comme une étape « essentielle » par les deux membres du gouvernement présents, vise à restaurer les capacités d’accueil et de traitement des structures hospitalières, gravement affaiblies ces dernières années. Il s’agit de mettre fin aux pénuries chroniques et de garantir un accès plus équitable aux soins, pour l’ensemble de la population, y compris les personnels en uniforme.
Le ministre de la Santé a appelé à une gestion rigoureuse et transparente des stocks, insistant sur la responsabilité des chefs d’établissements dans la traçabilité des produits. Au-delà du symbole, cette livraison marque un jalon concret dans la refondation du service public hospitalier, alors que les attentes sociales sur la qualité des soins restent fortes et constantes.