La coopération entre le Gabon et le Japon s’intensifie autour d’un enjeu vital : la santé des mères et des enfants. Ce mercredi 25 juin 2025, à l’occasion d’une rencontre entre le ministre de la Santé, Pr Adrien Mougougou, et Mme Yoko Marukawa, coordinatrice administrative de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), les deux parties ont réaffirmé leur volonté commune de poursuivre et d’élargir le partenariat en faveur de la protection sanitaire des populations vulnérables.
Cette réunion de travail a d’abord permis de faire le point sur le Projet d’appui à la protection de la santé maternelle et infantile, piloté depuis deux ans par les autorités sanitaires gabonaises avec le soutien de la JICA. Au cœur des discussions : la poursuite de la distribution du Carnet national de santé, rendu gratuit sur décision du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, pour toutes les femmes enceintes, les mères et les enfants accueillis dans les structures publiques de santé. La production de nouvelles quantités de ce carnet constitue désormais une priorité conjointe.
Dans la foulée, une cérémonie de remise de matériel médical s’est tenue entre les délégations. Évaluée à près de 35,8 millions de francs CFA, cette dotation comprend des équipements essentiels pour les soins prénataux et postnataux : dopplers fœtaux, tensiomètres, stéthoscopes, pèses-personnes, lampes d’examen, aspirateurs de mucosité et kits d’accouchement. Des outils destinés à renforcer les capacités d’accueil et de prise en charge dans les centres de santé du pays.
Le professeur Mougougou a salué un appui concret et durable, soulignant la portée opérationnelle de cette coopération bilatérale. À ses yeux, la JICA ne se limite pas à un accompagnement financier ou logistique, mais s’inscrit dans une démarche de transformation du système de santé publique, en phase avec les objectifs nationaux.
Lancé en 2023, le Projet d’amélioration du continuum des soins pour les mères et les enfants place le Carnet de santé au cœur du suivi médical. Les provinces de l’Estuaire et du Moyen-Ogooué servent de régions pilotes pour cette initiative, appelée à s’étendre progressivement sur l’ensemble du territoire. Une ambition partagée, portée par l’exigence de résultats concrets et durables.
