Le système de santé gabonais amorce un virage stratégique. Lors d’une cérémonie organisée à l’Université des sciences de la santé (USS) d’Owendo, le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a annoncé la création de 215 postes budgétaires. Un geste fort, destiné à répondre aux carences persistantes en personnel soignant et enseignant dans le pays.
Sur ces 215 recrutements, 115 seront attribués aux jeunes médecins et pharmaciens récemment diplômés, tandis que 100 postes seront réservés au renforcement du corps enseignant. Une répartition pensée pour répondre à un double enjeu : soulager les structures hospitalières et garantir un meilleur encadrement des futurs professionnels de santé.
Cette annonce a été accueillie avec satisfaction dans les rangs du corps médical. L’arrivée de 92 nouveaux médecins et de 8 pharmaciens dans les hôpitaux nationaux devrait apporter un souffle nouveau aux équipes déjà mobilisées. Le renforcement des effectifs est perçu comme une réponse concrète aux besoins du terrain.
Côté formation, les nouveaux postes dédiés à l’enseignement visent à assurer la stabilité du dispositif académique. À terme, cette mesure pourrait renforcer la qualité des formations dispensées, condition indispensable à une montée en compétence durable du secteur.
La présence du chef de l’État et de membres du gouvernement, dont le ministre de la Santé, donne un signal clair : la santé publique s’installe au cœur des priorités nationales. Pour les jeunes diplômés, c’est désormais sur le terrain que se jouera la suite, dans une dynamique où chaque engagement compte.
