Le 16 août 2025, à Libreville, le président Brice Clotaire Oligui Nguema a inauguré le nouveau bâtiment de la chaîne publique Gabon 24, symbolisant une volonté affirmée de modernisation du paysage médiatique national. Installée depuis près de neuf ans au sous-sol du palais présidentiel, la chaîne dispose désormais d’un siège à part entière, bâti sur près de 7 000 m².
Le bâtiment, surnommé « Maison Brice Clotaire Oligui Nguema », comprend cinq étages, un sous-sol, un auditorium de 130 à 134 places, ainsi que des studios de production, des plateaux et des salles de montage ultramodernes. Ces installations techniques suggèrent une amélioration notable des conditions de production et de diffusion, adaptées aux exigences de l’information en continu et de la diffusion en plusieurs formats.
Lors de la cérémonie, des personnalités telles que le ministre de la Communication Paul-Marie Gondjout et la directrice générale de Gabon 24, Laetitia Ngalibika, ont pris la parole. Le ministre a mis en avant la modernisation des outils de communication publique, tandis que la directrice générale a souligné l’ambition de faire de Gabon 24 un modèle de référence régionale, capable de porter la voix du Gabon à l’échelle continentale.
L’inauguration s’est déroulée selon un protocole classique : remise de distinctions à plusieurs agents, discours officiels, coupure du ruban, dévoilement de la plaque inaugurale, visite guidée des lieux, et lancement de la nouvelle station radio « 24 FM ». Le lancement de cette radio marque une diversification des supports de communication de la chaîne, renforçant sa capacité d’engagement médiatique.
Ce projet s’inscrit dans une logique plus vaste : assurer une souveraineté médiatique, améliorer la qualité de l’information publique et affirmer la présence du Gabon dans les débats africains. En isolant Gabon 24 de l’emprise institutionnelle habituelle, le nouveau siège incarne davantage qu’un déplacement géographique : une volonté de professionnaliser et d’institutionnaliser un média national à fort potentiel d’impact.
