Depuis le « Coup de la Libération » du 30 août, orchestré par les forces de défense et de sécurité sous la conduite du Général Brice Clotaire Oligui Nguema, le Gabon est devenu un tournant décisif. Un renouveau politique qui, tout en étant marqué par une transition pacifique et sans effusion de sang, semble déranger certains acteurs du paysage politique gabonais. Ces derniers éprouvent une hostilité croissante envers le Président de la Transition, notamment en raison des réformes profondes qu’il pilote pour réorienter durablement le pays.
L’impact de son leadership ne laisse pas indifférent, et Oligui Nguema peut compter sur un soutien indéfectible tant du peuple que de ses alliés militaires. Même ceux issus de l’ancien régime reconnaissent les avancées notables dans les domaines politiques, sociaux et diplomatiques depuis la prise de pouvoir du Général. Pourtant, cette reconnaissance ne fait que nourrir les critiques de ses détracteurs.
À l’approche des élections présidentielles, désormais fixées au 12 avril 2025, ces opposants se retrouvent déstabilisés, notamment en raison de leur manque de préparation. Certains plaident pour un rapport du scrutin, espérant ainsi regagner du temps. Toutefois, plusieurs facteurs expliquent leur inquiétude croissante.
D’abord, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema ne se contente pas de promesses ; il a déjà posé des actes concrets qui témoignent de son engagement. Face à cette réalité, ses opposants tentent de parier sur un éclatement du vote pour espérer se qualifier au second tour. Cependant, ils sous-estiment la solidité de son soutien, qui s’étend bien au-delà de l’armée, et inclut une grande partie de la population gabonaise. En effet, la majorité des Gabonais, en particulier ceux qui l’ont soutenu dès le début de son ascension, souhaitent qu’il poursuive le travail entamé en août 2023.
Par ailleurs, les principales figures de l’opposition actuelle – Ondo Ossa, Bilie-By-Nze et Maganga-Moussavou – peinent à s’imposer de manière unitaire. Si Ondo Ossa a perdu l’appui de ses anciens partisans, Bilie-By-Nze reste perçu comme un acteur du régime déchu, et Maganga-Moussavou n’a jamais franchi la barre des 5 % lors des élections présidentielles précédentes. Aucune de ces personnalités ne semble en mesure de rallier une majorité suffisante, même en s’unissant.
Enfin, il est clair que Brice Clotaire Oligui Nguema représente un obstacle aux ambitions présidentielles de ces personnalités. Son ascension et sa vision réformatrice compromettent sérieusement leurs rêves de parvenir à la tête de l’État.
Ces facteurs, parmi d’autres, expliquent pourquoi certains continuent de s’opposer avec vigueur à l’actuel président de la Transition.