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samedi, juin 28, 2025

Pour Les Engagés d’Ike Ngouoni, face à la dette, l’heure du courage et de la transparence a sonné

Ce vendredi 20 juin 2025, dans un communiqué de presse le parti Les Engagés ! annonce accueillir avec sérieux et détermination la publication du rapport Jubilé, un document porté par le Vatican et plusieurs figures majeures de l’économie mondiale, dont Joseph Stiglitz et Martín Guzmán. Ce rapport, dévoilé ce jour, propose une refonte éthique des mécanismes de gestion de la dette dans les pays en développement. Il met en lumière une réalité brutale : l’endettement excessif, souvent opaque, prive les États des ressources nécessaires pour investir dans la santé, l’éducation et l’avenir de leurs populations.

Dans cette perspective, Les Engagés ! saluent non seulement la pertinence de ce rapport, mais y voient une opportunité historique de replacer la justice et la transparence au cœur des décisions économiques. Le texte ne se limite pas à dénoncer un système défaillant ; il trace une voie vers une gouvernance financière plus responsable, plus humaine, et plus durable.

Le cas du Gabon illustre parfaitement les dérives actuelles. La dette publique, devenue un carcan, freine l’élan national. Trop d’emprunts sont contractés sans contrôle citoyen, sans bénéfice réel pour le développement. Face à cette situation, Les Engagés ! appellent à une souveraineté budgétaire repensée, fondée sur des principes de clarté, de responsabilité et d’engagement public. Il est temps de rompre avec les logiques opaques du passé pour ouvrir une ère de redevabilité.

Le Parti propose ainsi l’instauration d’un audit annuel de la dette gabonaise, la mise en place d’un cadre légal pour garantir la transparence de tout nouvel emprunt, la création d’un Observatoire régional de la dette au sein de la CEEAC, et une diplomatie active pour défendre un mécanisme international équitable de résolution des crises d’endettement. Car la dette n’est pas une affaire de techniciens ; elle façonne le destin des nations.

« Ce n’est pas la dette qui nous écrase, c’est le manque de courage à la repenser », résume le parti. Dans un monde où les chiffres maquillés et les accords dissimulés continuent de miner la confiance, le Gabon doit choisir l’exigence, celle d’une nation lucide, intègre et résolue à reprendre en main son avenir.

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